Landelles, du fait de sa situation en bordure de rivière encaissée dans une vallée assez élevée, a été occupée par l’homme depuis les temps préhistoriques: Paléolithique, âge de la pierre ancienne, en témoignent les nombreux silex taillés que l’on peut trouver sur nos terrains, Néolithique, âge de la pierre polie, plus rare et âge des métaux avec un lieu d’extraction du fer situé dans les hauts de Landelles du côté de Châtillon, où se trouvait un gisement de pierres ferrugineuses, du type grison, pierre rose marron que l’on peut voir sur l’église du village. A l’époque Gallo-romaine, la voie dite de César, vers le bois des Fourches, rappelle le passage des activités de conquête et commerciales de cette époque. Un aqueduc avait été creusé et maçonné depuis un moulin disparu en amont du moulin du Prey sainte Agnès. Il conduisait l’eau de l’Eure jusqu’aux termes romains de Chartres, via Courville sur Eure. Des vestiges ont été mis au jour lors des constructions d’immeubles à Chartres, rue du maréchal Leclerc et rue du Grand Faubourg. |
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Au Moyen Age : construction de deux églises: l’actuelle mais aussi une autre, située rive droite de la rivière, en haut de Landelles. Saint Marc, dont il ne reste qu’une statue, Saint Marc, dans notre église. Cette paroisse aurait disparu, ainsi que son hameau, suite à une épidémie de peste. |
A l’époque de Louis XIV, Landelles a connu une certaine effervescence avec le creusement et l’aménagement de la Rivière Neuve, Canal dit de Louis XIV, pour aboutir à Versailles afin d’alimenter en eau les nombreux bassins, fontaines et jeux d’eaux. Ces travaux ont été stoppés à Maintenon où on peut voir les vestiges de l’aqueduc qui faisait partie du projet très onéreux et qui occasionna de nombreux décès dus aux mauvaises conditions de travail et aux maladies. Un petit passage d’eau est visible près de Chuisnes. Dans Landelles son trajet est parallèle à l’aqueduc romain au long d’une partie de la rue de la Rivière Neuve. Le château, probablement construit près de l’emplacement d’un autre dont il reste le pigeonnier dans la ferme située dans la rue du même nom, aurait été le lieu de rencontre de la sœur du général Marceau, héros chartrain, et de son futur époux, Sergent-Marceau, qui associa le nom de son illustre beau-frère au sien.
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Lors de la seconde guerre mondiale certaines fermes furent contraintes d’héberger des soldats allemands quelque temps. A la libération, des troupes américaines montèrent pendant plusieurs heures la rue de la côte aux ânes, en route pour Chartres, au grand émerveillement des gamins du village. Il est à noter que cet itinéraire fut longtemps la route de Paris au Mans, |